Les 281 est un cabaret érotique ouvert du jeudi au samedi, de 20 h à 3 h.
C’est à Miami, en février 1980, que débute la petite histoire du Club 281 alors que M. France Delisle y visite le bar Crazy Horse. Cet établissement offre un divertissement hors du commun : sur une scène, des hommes exécutent des « strip-teases », au grand plaisir d’une clientèle majoritairement féminine.
Propriétaire du Café Abitibi depuis une dizaine d’années, M. Delisle décide de changer la vocation de son bar de danses sud-américaines pour en faire un bar de danseurs nus, ces derniers étant communément appelés alors, les « gogo boys ». Un mois et demi plus tard, une fois les démarches légales complétées, une annonce est placée dans le journal : « recherchons danseurs ». C’est la vague du « women’s lib », les femmes s’expriment et revendiquent. D’ailleurs, une marche qui réunira près de 100 000 femmes est organisée, rue Sainte-Catherine. Sans l’avoir prévu ainsi, le moment est tout de même bien choisi pour ouvrir officiellement les portes du Club 281 (281 étant le numéro civique de l’établissement). Le 14 avril 1980 marque donc le début d’une belle complicité entre les femmes et ce bar, qui deviendra, en quelque sorte, le symbole de la femme libérée.
Dès les premiers jours, le succès est foudroyant. Une foule de femmes, jeunes et moins jeunes, se presse à la porte du Club pour avoir la chance de s’extasier devant ce tout nouveau spectacle. Les longues files d’attente qui se forment tous les jours forcent l’ouverture d’un deuxième et même d’un troisième étage en l’espace de quelques mois. Ouvert de 14 h à 3 h, 7 jours par semaine, le Club 281 a accueilli plus 1,5 million de femmes au cours des trois premières années seulement.
Aucun contact physique avec le personnel n’est permis, personne ne passe devant la file d’attente et les hommes sont les bienvenus, mais seulement s’ils sont accompagnés d’une femme. Ces principes, qui régissent le Club 281 depuis les débuts, ont été déterminants dans la réussite de cette entreprise. Les femmes, traitées comme des reines, se sont senties respectées, en sécurité et chez elles.
Ondes de choc dans les médias en 1993 alors qu’on apprend que l’édifice qui abrite le Club 281 est vendu à l’Université du Québec à Montréal. Rien n’est modifié au concept de l’entreprise en bout de ligne, sinon que l’UQÀM devient la seule université au monde à posséder un club de danseurs nus sur son campus.
Après une fermeture de quelques mois pour cause de déménagement, le 15 janvier 2004 marque la réouverture très attendue du nouveau 281 maintenant installé au 94, rue Ste-Catherine Est, dans les anciens locaux du célèbre cabaret Casa Loma. Ayant presque doublé sa capacité d’accueil, la nouvelle version du bar, dorénavant dirigé par Annie Delisle la fille du fondateur, offre des spectacles plus professionnels et sensuels, dans un décor à la fois plus contemporain et chaleureux.
Encore aujourd’hui, la folie règne toujours! On y voit d’impressionnantes files d’attente, à tous les week-ends, composées de femmes venues des 4 coins du globe, désireuses de vivre l’expérience ultime de la sensualité, de la chaleur et de l’euphorie engendrées par les prestations des plus beaux mâles du Québec!
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The story of the Club 281 begins in Miami, where Mr. France Delisle visited the Crazy Horse bar. The bar offered a rare form of entertainment: onstage, men performed a striptease, to the delight of a mostly female clientele.
Owner of the Café Abitibi for ten or so years, Mr. Delisle decided to change the vocation of his South American-flavoured dance bar to make it a male strip bar, male strippers in those days being referred to as "go-go boys". A month and a half later, once all the legalities were taken care of, he placed an ad in the newspaper: nude dancers wanted. He wondered who would want to dance in the buff. To his astonishment, over 75 men showed up for the first audition. "Women's lib" was in the air, and women were asserting themelves and laying their claims. In fact, a march gathering over 100,000 women took place on St. Catherine Street. Without being contrived, the occasion was nonetheless apt for the 281 to officially open its doors (281 was the civic address of the establishment). Wednesday, April 14, 1980 thus marked the beginning of a special rapport between women and this bar, which in a sense became the symbol of the liberated woman.
From the start, its success was overwhelming. Throngs of women, young and not so young, crowded the doors of the Club for the chance to experience this new form of entertainment. The daily queues lead to the opening of a second and even a third floor within a matter of months. Open from 2 p.m. to 3 a.m., 7 days a week, the 281 welcomed over 1.5 million women during its first three years alone.
Since its inception, the Club's governing rules - no physical contacts are allowed with any member of personnel, no one is allowed to cut in front of the line-up and men are welcomed only when accompanied by a woman - have contributed to its success. Creating a venue where women are treated like queens and where they feel safe, at home and amongst themselves.
Shock waves reverberated throughout the media in 1993 when it was revealed that the building housing the 281 was sold to l'Université du Québec à Montréal (UQÀM). Nothing about the club's concept changed, but l'UQÀM became the only university in the world to have a strip club on campus.
After being closed a few months to allow its relocation, the highly expected reopening of the New 281 took place on January 15, 2004. Its new location, 94 Ste-Catherine Street East, is the former address of the renouned Casa Loma cabaret. With nearly double the seating capacity, the new version of the bar—now managed by the founder’s daughter Annie Delisle—offers more professional and sensual shows, in a decor both contemporary and warm.
And it’s just as crazy as ever! Check out the impressive lineups every weekend of eager women from the four corners of the globe. They’re coming for the ultimate in sensuality, heat and euphoria—generated by performances by the sexiest hunks in Quebec!
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